En prime d'avoir dormi dans un bon lit, notre hôte nous amène en 4X4 voir la piscine naturelle de POZO PIGALO, ainsi que l'ermitage Santa Quiteria et son château bâti sur la roche, perdu en pleine sierra.

Puis il est temps de rentrer...Au retour, nous passons par BIEL, AYERBE, RIGLOS, on connaît par coeur mais on fait durer le plaisir...

C'est là que nous apercevons les Pyrénées...

Cette fois c'est fini...

il ne nous reste plus qu'à penser à la prochaine escapade....

Superbe région de la Rioja.
Arrêt dans plusieurs villages et petites routes à travers les vignes et l'Ebre.
On prend notre temps....

Des bodegas à gogo et pourtant, impossible d'acheter du vin, elles sont toutes fermées ...

On croise encore des dizaines de pèlerins de Compostelle, certains hagards, d'autres boiteux ou les pieds bardés de pansements... Nous ?  ça va...

Nous arrivons maintenant en ARAGON.

Nous pensions dormir en pleine nature pour notre dernière nuit d'escapade, mais arrivés à LUESIA, nous avons été pris dans un tourbillon de rencontres plus ou moins prévues, de coïncidences de connaissances.... et de belles surprises. Nous passerons donc la nuit, après un bon repas (1) tous ensembles au café du village, chez Paco le papa de notre amie Silvia (de Pau) qui nous a accueilli dans la maison où il est né, comme si nous faisions partie de la famille...

(1) les amis ont fait en sorte que nous mangions les spécialités du coin....successions de plats tous meilleurs les uns que les autres....

Réveillés à 10h face à cette magnifique crique.

Aujourd'hui, c'est dimanche. Un peu de farniente au programme... Nous trouvons une crique de sable blanc après FERROL, au Cabo Prior. Nous sommes presque seuls, il fait très bon mais l'eau est glacée. Balade et lecture au programme, on savoure nos derniers jours.

Reprise de la route en fin d'après-midi, cette fois on quitte l'océan pour l'intérieur des terres.

Arrêt à ASTORGA pour manger et mettre à jour la gazette... Petit fête locale, on assiste à des danses folkloriques avec castagnettes. Ville étape du pélerinage, on croise beaucoup de marcheurs.

Demain, on rentrera tranquillement par une autre route des vins 😁 : la Rioja. 

Réveillés tôt pour profiter au maximum de la Galice. Grand ciel bleu, il fait......11° ! 😨

Nous quittons ce petit camping paisible, tout le monde dort encore.
Arrêt café dans un bar où, alors que nous sommes encore à moitié endormis, la musique est à fond. On a perdu des degrés mais gagné des décibels !!

MUROS, petit  port de pêche de la Galice. Très animé, multiples petits restaus qui proposent fruits de mer, plats à la mode Galego... le tout sur fond sonore de biniou.
On trouve étonnant qu'ici, le mot plage se dise également praia comme au Portugal.  Renseignements pris, la Galice (communauté  autonome depuis 1981) était autrefois  portugaise, d'où le reste de racines éthimologiques.

Normal que nous finissions notre escapade portugaise ici... en plus, il fait beau, chaud, l'océan est calme, les criques de la côte  font penser à la Corse...

Nous allons au cap Finistère de la Galice (Fistera).

C'est aussi le kilomètre zéro d'un chemin pour St Jacques de Compostelle. On pourra dire qu'on en a fait une partie....

  mais on a préféré le faire à notre manière  😁

On ne reste pas car c'est bondé de monde....
On trouve un coin de rêve pour passer la nuit, face à l'océan, crique de sable blanc à l'abri du vent.

Grasse mat' très appréciable, et pour la 1ère fois, le ciel est gris... Il ne le restera pas longtemps, il y a toujours du vent.

On reste dans la SERRA DA PENEDA-GERES, traversons des villages aux décors d'avant guerre : maisons en pierres sèches, bottes de foin rectangulaires, calme absolu si ce n'est les discussions des anciens qui sont tous au café.  Les routes sont très étroites et parfois pavées. 

Nous arrivons sur un lac artificiel, changement de décor : du monde partout, des gamins avec des bouées,  des familles avec parasols et glacières, des bars bondés,  on se croirait en bord de mer.
On trouve notre mini crique tranquille pour pique-niquer, se baigner et se rebaigner tellement l'eau est bonne...et il fait très chaud.

On repart direction la frontière espagnole, dernier village extraordinaire d'authenticité : TOUREM. Pas de voitures garées devant les maisons mais des tracteurs.

Les près sont violets : tapis de bruyère à perte de vue. Énormes rochers ronds.

Ce soir on ne dira pas "boa tarde" mais "buenas tardes" puisque nous laissons le Portugal pour passer 2 ou 3 jours en Galice...on perd 1 heure en passant la frontière. On trouve un petit camping familial en bordure d'un autre lac artificiel pour passer la nuit.

On remonte la côte atlantique. Beaucoup de monde sur la route (plages) et décor peu intéressant. On évite VIANA DO CASTELO, trop de bouchons.
Arrêt à CAMINHA, le rio MINHO nous sépare de l'Espagne. Sympathique bourg avec sa place centrale et ses maisons de granit. On y reste pour manger dans un restau du cru (menu du jour à 5 €...).

Après avoir fait la route du Porto, la route des vins de L'ALENTEJO, nous voici sur les routes du vinho verde !  N'est pas français qui veut....
On rentre dans les terres et traversons la SERRA DE PENEDA-GERES. Paysage de montagne et villages authentiques, surtout celui de SOAJO où se trouvent des "espigueiros", greniers à grains en granit sur pilotis. Vie agricole principalement,  beaucoup de vignes dont les pieds sont des mâts de granit de plus de 2 m.

La journée sera courte puisque levés tard. Notre campement se trouve au pied du village de VARZEA, en cul de sac, et au bord du rio Laboreiro. Seuls bruits : le clocher du village et les grillons...

Nous redescendons sur le Douro pour aller prendre livraison du scoot après quelques photos.

Au premier plan, les toits des caves du Porto.

C'est parti pour une balade dans la périphérie proche. On commence par la rive gauche, du côté de VILA NOVA DE GAIA. Grand ciel bleu et plus chaud qu'hier, d'où les entrées maritimes qui nous empêchent de voir l'océan.

A l'embouchure, super découverte que ce quartier d'AFURADA qui ne figure sur aucun guide : c'est un quartier de pêcheurs dans lequel il y a une particularité : les femmes de pêcheurs venaient et viennent toujours laver leur linge au lavoir communautaire qui se trouve sur le port, et étendent le linge d'une manière originale.

Les anciens se retrouvent sur le port où dans les bars, des vendeurs de tout et de rien installent leur marchandise à même le trottoir, et attirent les passants.

Les barbecues des restaurants sont déjà en train de chauffer ! Partout dans les rues cette odeur de grillade. Dommage, jour férié aujourd'hui,  pas de vente de poisson au marché, on se contentera de le manger, parce qu'on traîne tellement longtemps qu'il est déjà 12h30, et même si on n'a pas très faim, c'est le lieu idéal pour se faire plaisir.

Les petites maisons sont pratiquement toutes recouvertes de carrelage, coloris et dessins aux choix ! Il y a une vie extraordinaire à observer ici, tout le monde se connaît,  les hommes refont le monde, les femmes s'activent pour nettoyer leur trottoir, ou faire cuire le "bacalhau " sur le pas de leur porte, les familles s'installent sur le trottoir pour manger en famille....

Direction rive droite et le bord de l'océan, mais l'horizon reste toujours bouché. Arrêt sur un mini port de pêcheurs.

 Partie de cartes sur la jetée...

Petit arrêt sur une place où une famille se sert de l'eau de la fontaine publique pour remplir la piscine des enfants.

On file sur les hauteurs de la ville, ça grouille de monde, on se régale avec le scoot, on se faufile partout. Beaucoup d'ambiance, des musiciens et danseurs un peu partout. Un papi avec ses béquilles danse comme il peut sur de la musique des Balkans. 

On n'a pas vu passer la journée, on quitte PORTO vers 19h, remontons vers le Nord et élisons domicile à 2 pas d'une plage sauvage (ESTELA), les vagues nous berceront...

Lever dès l'aube....enfin presque. Et nous voilà partis sur la rive de VILA NOVA DE GAIA où se trouvent toutes les caves du Porto,  histoire de voir une vue de PORTO de ce côté de la rive. Le pont Luis I se reflète dans le Douro. Superbe lumière.

Visite obligatoire de la gare avant la foule.

Puis funiculaire pour remonter vers le vieux quartier et le redescendre à pied.

Nous longeons les quais du quartier Ribeira, colorés et encore tranquilles. Seuls les fournisseurs des cafés et restaurants se croisent pour leurs livraisons. Les bateaux qui remontent le Douro commencent à peine à partir.
C'était pas prévu, on loue un scooter pour la journée de demain.

Direction le mercado do Bolhão....et horreur ! Il est en pleine démolition ! les pelles s'activent, il ne reste plus rien des petites bicoques en bois tellement uniques en leur genre... grosse déception, c'était un spectacle à ne pas manquer pour Chris.
Nous allons voir le marché temporaire qui ressemble à une galerie marchande froide et sans aucune âme. 

Belles façades, églises et chapelles recouvertes d'azuleros, boutiques antiques typiques, ça commence à grouiller de monde....

Arrêt imprévu dans un restau "Galeria  de Paris" (véritable ancienne boutique antique typique  😁) où règne un bric à brac de vieilleries qui nous attire, au moins pour la photo. On arrive à temps, car dès qu'on commence à manger, c'est la queue à l'extérieur ! Tenez-vous bien : le menu du jour (soupe / buffet de verdure / plat de viande ou poisson / café...eau et pain compris) est à 5,30 €...

Quand tout à coup.....on reçoit un SMS de mon frère qui est.....à  PORTO ! 
Retrouvailles à VILA NOVA DE GAIA, la rive où se trouvent toutes les caves de PORTO. Nous allons visiter la cave TAYLOR'S qui se termine par une dégustation, et là, on ne se souvient plus de rien.....😉

On continue à monter, descendre, puis remonter pour monter encore plus haut.... petit apéro dans une rue désertée par les touristes, 100% du cru... !

Il nous tarde de nous asseoir, il est 21h et on crapahute depuis 8h30 ce matin....

Repas dans une churrasqueria pour manger du poulet à la braise et poisson excellents ! Puis nous reprenons chacun le chemin de notre hôtel respectif.

Poursuite des petites routes où l'on se croise à peine, à flanc de ravin, à travers la SERRA DA ESTRELLA. Changement de décor. Vallées très encaissées, jardins en espaliers, maison en pierres ocres et toits d'ardoise. On mesure l'ampleur des dégâts car ici, tout à brûlé, seules les zones autour des villages sont restées vertes, ainsi que les fougères qui reprennent vie.

Arrêt à PIODÃO, avec son église blanche qui dénote par rapport aux maisons en pierre. 

Beaucoup de voitures, c'est normal, il y a une "Praia  fluvial" : leur plage fluviale est en fait une piscine naturelle ou artificielle aménagée sur un cours d'eau.

Comme beaucoup de sites naturels que nous devions voir ont été brûlés, on remonte sur PORTO après quelques coups de fil pour trouver un hôtel... C'est vrai que c'est déjà le 15 août.

PORTO, ses façades, les rives du Douro, ses monuments, ses quartiers chics et vieux, typiques, son pont célèbre construit par un élève à Eiffel, son ambiance, ses odeurs.... On passe les détails de cette ville qu'on adore parcourir et découvrir pour Chris.

On adore cette ville "fouillis", colorée à souhait, dont certains quartiers évoquent des villes d'Italie du Sud, grouillantes de vie.

2 fidèles supportrices !

Nous terminons la soirée dans un petit restau du vieux quartier aux ruelles étroites et sombres. Puis retour jusqu'à notre hôtel by night.

Demain : petit dej' à 7h pour parcourir Porto avec la meilleure lumière et le moins de monde possible ! 

Réveillés à 6h15 par de jeunes foufous venus se baigner, sûrement un peu alcoolisés.... ça parle fort, ça rigole, ah c'te jeunesse !

On prend la route tôt, la meilleure heure pour circuler. Il fait bon, quand on traverse les villages, ça vit : les uns vont à la messe, d'autres au café ou aux champs. 

Puis nos oreilles se bouchent. On part pour la SERRA DA ESTRELLA, le point culminant du Portugal. On est à 2000 m, l'air est plus respirable et... les photos parlent d'elles mêmes...

 Arrêt pique-nique, sieste et lecture au bord d'un des innombrables lacs de barrages. Deux foufous se baignent : Toto et Lolo !

On poursuit par le versant Nord, beaucoup plus vert étonnamment. On a déjà traversé pas mal de zones incendiées mais là, ce sont des milliers d'hectares partis en fumée. Triste spectacle.

On a besoin de recharger les batteries de tout ce matériel numérique (téléphones, appareils photos et tablette pour tenir notre gazette à jour). Donc ce sera camping ce soir, avec petit restau à la clef, à quelques kilomètres de VIDE.